Le cross linking a d’abord été développé dans le traitement du kératocône.
Le Professeur Seiler et son équipe ont mis au point la technique de Cross-linking en 1997, à Dresde en Allemagne. Dans une étude clinique, ils ont suivi 25 patients présentant un kératocône évolutif. Cette étude a démontré que la progression de la maladie a été stoppée dans tous les cas, aucun effet secondaire n’a été observé. Dans tous les cas, une série de topographies pratiquées à 6 mois d’intervalle ne montraient pas de progression de l’ectasie cornéenne pendant la période de suivi postopératoire (de 1 à 4 ans). Les cornées traitées présentaient une augmentation de leur rigidité.
D’autres études ont été réalisées, notamment par le Dr. Caporossi en Italie, par le Dr. Kanellopoulos en Grèce ainsi que par le Dr. Boxer Wacher aux Etats-Unis.
Les résultats de ces études qui se sont parfois étalés sur 5 ans, ont également montré que la combinaison de la riboflavine avec l’irradiation par UV est non nuisible et efficace pour augmenter de manière significative la rigidité cornéenne.
Il est donc parfaitement établi a ce jour que le cross linking à la riboflavine permet de stabiliser le kératocône et qu’il peut donc être proposé chez les patients avec un kératocône :
Aujourd’hui de nouveaux développements sont proposés :
1 : La possibilité dans le cadre du traitement du kératocône de diminuer voire même de corriger l’anomalie réfractive associée, et cela dans le cadre de critères de sélection des patients bien précis sur lesquels nous reviendrons
2 : En chirurgie réfractive nous proposons la Cross linking associé a la TransPKR appelé XtraTransPKR qui vise à rigidifier la cornée et sécuriser une chirurgie réfractive chez des patients présentant soit un kératocône fruste voire même une suspicion de kératocône et la encore dans le cadre de critères d inclusion bien précis.
Certains proposent également le Lasik Xtra sur lequel nous reviendrons plus loin.